Rencontre avec Antonio Cosma, Directeur du National Cytometry Platform (NCP) au sein de l’organisme public le Luxembourg Institute of Health (LIH) qui a accordé un entretien sur le site LIH. Cet interview est l’occasion de revenir sur son parcours, son expertise en matière de recherche biomédicale, sur la Business Intelligence et son utilisation en biologie. 

Antonio Cosma est un spécialiste des essais basés sur la cytométrie et l’analyse des données. Diplômé d’un doctorat en biologie de l’université de Munich, il a travaillé dans différentes institutions en Italie, en Allemagne et en France avant de s’installer au Luxembourg. Il a également travaillé pendant 9 ans au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) en tant que Responsable du laboratoire/plateforme technologique FlowCyTech.

La Cytométrie et les données selon Antonio Cosma

L’objectif est d’appliquer la Business Intelligence dans un secteur inhabituel comme la cytométrie. L’utilisation de la BI peut avoir de nombreux bénéfices pour ce secteur à l’instar de son application dans les entreprises. La cytométrie est une méthode largement utilisée pour l’étude et la mesure des cellules grâce à l’analyse de données. D’ailleurs, cette méthode produit une grande quantité de jeux de données. Néanmoins, les techniques demeurent complexes et sophistiquées et exigent une expertise dans l’analyse des données. C’est la raison pour laquelle l’utilisation d’un outil BI peut être bénéfique pour améliorer les workflows et la gestion des données.

« Il y a quelques années, je pensais que les outils de Business Intelligence, généralement utilisés en entreprise pour analyser les données, pouvaient être une solution appropriée pour analyser les données issues de la cytométrie. Et effectivement, aujourd’hui c’est le cas, ces outils peuvent être utilisés ».

 

Passionné par l’approche complexe, Antonio Cosma explique qu’un outil sophistiqué est bénéfique pour exploiter les différents types de résultats afin d’optimiser le processus d’analyse des données. De plus, les chercheurs génèrent des connaissances sur les mécanismes pathologiques et contribuent à la recherche et au développement en termes de diagnostics, stratégies préventives et d’innovation impactant les soins.

C’est pourquoi Antonio Cosma place la BI au cœur de sa stratégie :

« En effet, l’objectif est d’intégrer la BI pour gérer les données issues de la cytométrie. L’utilisation de la BI peut améliorer la performance et la qualité des services fournies par la National Cytometry Platform. Les outils BI aident à standardiser les workflows et à harmoniser le processus du traitement de la donnée. Et cela même en comparant des jeux de données de différents projets de recherche. »

L’intégralité de l’entretien en anglais à lire sur le site du Luxembourg Institute of Health (LIH).

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Sylvana AH-LAYE

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